Brève trêve à Vancouver et environs

Maxime Canada 5 Commentaires

Le ciel déplie son manteau gris sur la baie de Vancouver et lâche quelques gouttes sur les rues en damier de downtown. Depuis la fenêtre du sixième étage, je m’évade dans des souvenirs déjà si lointains. La transition depuis l’Amérique du sud est presque trop aisée, quelques heures suffisent pour retrouver les repères occidentaux.

Les rues silencieuses, les passages piétons respectés, les hipsters à la recherche de la dernière mode, les prix exorbitants des produits simples. Je me souviens que je rechignais à payer un repas complet à 2 $ au Pérou car il y avait surement moins cher ailleurs et qu’ici je paie mon pain à 6$ au supermarché.

La pluie m’accueille pour mon premier jour mais ne pointera pas le bout d’son nez durant tout mon séjour. Je passe quelques temps à profiter du soleil et de la douce vie qu’offre Vancouver, à me déplacer à vélo dans les rues ombragées où le trafic est inexistant. Les soirées rythment avec couchers de soleil, beach volley et BBQ (sport national devant le hockey, même les professeurs en grève barbecutent devant l’école).

Je passe aussi du temps à chercher où je vais bien pouvoir dormir la prochaine nuit. Après avoir écumé 6 canapés en 14 nuits, je passe 8 jours sur les îles Gulf au sud ouest de Vancouver. En seulement 200 km, je parcours en long et en large les petites îles de Galiano, Pender et la baba cool Salt Spring (nettement la plus grande des trois visitées). La côte de l’île de Pender est parsemée de lieux aux noms évoquant la piraterie tels que Thieves Point, Starvation Bay, Smuggler Nook, Grimmer Bay, Razor Point et j’en passe. La saison est idéale pour les baies sauvages et comme quasiment personne n’en cueille, c’est l’orgie en bordure de route.

Vancouver est aussi le point de départ d’une boucle vélocipédique dans la Colombie Britannique. « Notre boucle » devrais-je dire car je partagerai cette aventure avec un autre cycliste. Chris est aussi suisse romand (vaudois, bouuuuh !), beaucoup plus vieux que moi (30 ans +, re-bouuuuh !) et roule depuis un sacré bail (3 ans et des poussières, pas bouuuuh du tout !). Le récit de la virée de cette petite Patrouille Suisse c’est pour le prochain article mais ceux qui suivent les « statuts » du blog savent que tout ça s’est déjà déroulé il y a bien longtemps. Deux mois de retard sur les articles est devenu ma moyenne et il me faut un endroit wifi-and-free-coffee-refill pour décrire tout cela convenablement 🙂

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